Présentation
Le DOJO FRANC-COMTOIS a été fondé en mars 1972 par René RODARY et Jacques CATTET, tous deux judokas chevronnés.
Ce dojo se distingue par une particularité relativement rare de nos jours dans la plupart des dojos français : depuis sa création on y pratique, sous la même enseigne, le Judo bien sûr mais également l’Aïkido et le Karaté et plus largement les disciplines associées à ces arts martiaux.
En septembre 1972, le binôme fondateur est renforcé par Gérard GENESTIER, juste de retour de deux stages au Japon dans l’équipe de compétition de la police de NAGOYA, totalisant 18 mois de pratique.
Dès le départ le fil rouge du DOJO FRANC-COMTOIS tient en quelques principes :
- Respecter ce qui a été formalisé par Jigoro KANO (fondateur du Judo) mais qui imprègne l’ensemble des arts martiaux japonais :
« les arts martiaux sont avant tout une méthode d’éducation
et de formation des hommes »
Amener les pratiquants à la compétition est vu comme un moyen de mesure et non comme une fin
- Former des enseignants
- Amener les pratiquants à la connaissance de la culture japonaise, indissociable des arts martiaux japonais
Dès le départ également les contacts avec le Japon et les pratiquants japonais se multiplient et viennent enrichir le DOJO FRANC-COMTOIS et sa culture spécifique.
Au fil du temps le DOJO FRANC-COMTOIS essaime dans les villages autour de BESANCON et des sections dites « associées » sont créées et animées par des enseignants formés au DOJO F.C. et dans les écoles des cadres mises en place par les 3 fédérations (SAÔNE, PIREY,MISEREY, BUSY, GENEUILLE, AVANNE).
Aujourd’hui on voit même quelque fois arriver sur le tatami des élèves de nos anciens élèves …
Certaines sections, quant à elles, prendront leur indépendance et viendront ainsi favoriser le développement des arts martiaux dans la région.
Globalement le nombre de licenciés au DOJO FRANC-COMTOIS, pour les 3 disciplines majeures, reste relativement invariant et oscille entre 500 et 600 licences
Le DOJO FRANC-COMTOIS s’inscrit également dans la vie de la cité par des activités périscolaires dans certains quartiers de BESANCON.
Par ailleurs les liens avec le Japon, datant de plusieurs décennies, ne se démentent pas et se perpétuent.
Hormis les liens naturels avec le monde des arts martiaux (entre autres universités de TSUKUBA, de WASEDA, de MEIJI, police de TOKYO et de NAGOYA, ..) le dojo entretient aussi des liens culturels étroits.
Depuis plusieurs années le DOJO FRANC-COMTOIS est l’intermédiaire privilégié entre les villes de MATSUMAE et HAKODATE (situées en HOKKAÏDO) et différents acteurs de BESANCON (Municipalité, lycée PASTEUR, musées, mais aussi … industries locales).
C’est dans ce cadre que des bisontins se sont récemment rendus au Japon et que des délégations de lycéens japonais visitent régulièrement notre ville.
Pour conclure : dans un contexte économique qui demeure délicat, le DOJO FRANC-COMTOIS pense avoir su mettre en place une organisation spécifique lui permettant potentiellement d’assurer sa pérennité.